My work is based on psychological processes and incorporates the gathering of impressions and objects from the natural environment in which I live.(read more)

mercredi 26 novembre 2014

Question of Time and Place - Oiseau singulier



dans l'espace de la possibilité

en dehors d'elle elle voit 
les saisons des feuilles 
cuivrées dorées séchées
l'une après l'autre condamnée
à tomber

dans sa maison elle écoute
les bruits sourds qui 
confirment ses sentiments 
lourde annonce 
d'une dernière saison

une brume descend pour 
accentuer cette encloisonnement
naissance jeunesse vie mûre 
la descente
................

les notes d'un xylophone à l'eau
sculpture changeante
accompagnent son inertie
un moment
et doucement ça réveille 
son limpide sentiment

elle attend que l'impossible se présente










jeudi 6 novembre 2014

Question of time and place - Bois



pour la mémoire de hier

for yesterday's memories


















Hier soir, dans mon lit je me suis demandée où sont toutes les années passées... , juste disparues, comme tous les moments, l'instant s'évapore dès qu'il est là ? Est-ce que c'est pour ça qu'on a créé les secondes, les minutes, les semaines, les mois, les années, et les siècles..., pour qu'on puisse prendre conscience que le temps roule sans cesse ? Quelque part ça me semble faut... On ne saisi pas le temps, ni l'espace . Comment vivra-t-on si ses concepts n'existaient pas ? On vivra mieux ? Et mieux, qu'est-ce que ça veut dire... ? 
On ne saisi pas non plus la vie..., mais on essaie avec les photos, les histoires qu'on raconte , les souvenirs, les films, les visuels et les mots sur l'écran dans nos têtes et sur le net comme facebook, le blog, youtube..., de tenir le vécu. Si le temps n'était pas conceptualisé, est-ce que nous connaitrions les émotions comme l'envie, la nostalgie, le regret, la réjouissance, l'angoisse, l' espoir, la jalousie, alors toutes les émotions projetées sur le passé ou dans l'avenir ? Est-ce que nos concepts, qui morcellent, sur le temps et l'espace, nous empêchent de vivre avec la conscience d'être relié avec tout et tous ? Et nos émotions, nos vécus individualisés, nous divisent-ils et nous coupent-ils de la simple réalité d'un moment ?
La séparation forcé est une violence, et ça commence avec notre naissance. Alors, fêter son anniversaire peut être une récompense pour la première violation dans notre vie. Est-ce que ça nous donne une réponse partial et faible pourquoi on veut continuer à morceler le temps (et aussi l'espace), pour se soigner de cette blessure en espérant qu'on peut  maîtriser le temps et notre vie?
Ces idées sont rien de spécial , et... tout est spécial quand je les contemple! 
Mes réflexions sur ce sujet sont inépuisables et non-originales, mais voilà elles sont là, et je m'arrête là, à la fête de l'anniversaire (sans qu'il y en a une), et toutes les autres fêtes qu'on invente pour prendre conscience de la vie qu'on vit...



Last night in bed I wondered where all the years had gone, they had just vanished. Yes, doesn't the moment just evaporate as soon as it arrivesIs that why we have created seconds, minutes, weeks, months, years, and centuries... so that we will be able to realize that time is moving on, that it is constantly running away from usSomehow this doesn't seem right..., as we can not hold on to time nor space. How would life be if the concept of time did not existWould we live in a better way? And better, what does that mean ...?
We can not hold on to life either... but we seem to be trying through taking photographs, writing 
stories, sharing memories, making movies, creating visuals and words on a screen in our head and on the net as with facebook, blogs, youtube. If time would not be conceptualized, would we  know emotions like desire, longing, regret, rejoicing, fear, hope, jealousy, or any other emotions projected on the past or into the future? Are our concepts, that fragment time and separate one moment from the other, preventing us from being aware, that we are connected to everything and everyoneAnd our emotions, our individual experiences, do they divide us and do they separate us from the simple reality of a moment?
Forced separation is a violationand it starts with our birth. So can one's birthday celebration, which marks one year from the other, be a compensation for the first violation experienced in our life? Does this provide us with a partial or feeble answer to why we want to continue dividing up time (and space, but there might be an other story to this...), as an attempt to heal this wound, hoping (or only wishing) that we can be in control?
These ideas are nothing special, and... everything is special when I contemplate!
My thoughts on this subject are inexhaustible and non-original, but here they are. So now I stop here, at the birthday party (for no one in particular)and all other parties we invent to become conscious about the life that we live...